mardi 21 février 2012

Chroniques de la Terre du Milieu.


Pas de panique ! Aucun puceau féru d’informatique ne se cache derrière ce titre quelque peu pompeux, et cet article ne va pas parler princesses, dragons et épées. Ce n’est point l’introduction d’une longue saga d’héroïc-fantasy, et l’auteur de ces lignes n’a même jamais essayé les jeux de rôles.



Il se trouve que vous avez une devise : à défaut de réussir à faire des films, on se doit de vivre sa vie comme s’il s’agissait d’un film.
Vous avez donc ouvert, il y a quelques années, un compte-épargne destiné aux voyages lointains, très lointains. Ce petit comptounet dormait donc tranquillement sans rien demander à personne quand vous avez finalement décidé, en décembre dernier, de le réveiller brusquement. Très brusquement, même : vous l’avez intégralement vidé.
Mais qu’est-ce que trois ans d’épargne intensive face à l’appel de l’autre bout du monde ? Toutes ces heures d’intérim passées à ouvrir du courrier en compagnie de collègues quarantenaires fans de la série « Scènes de Ménages » n’auront pas servi à rien. Justice a été faite : vous êtes partie découvrir la Nouvelle-Zélande.

Ah, la Nouvelle-Zélande. Inutile de mentir : avant « Le Seigneur des Anneaux », vous n’en saviez pas grand-chose, mis à part que c’était loin. Après « Le Seigneur des Anneaux », vous vous représentiez le pays exactement comme dans les films : un mélange de forêts elfiques, de collines verdoyantes emplies de Hobbits et de paysages somptueux à l’image du Rohan.
C’est un peu ça, en fait. Y compris pour les Hobbits : pas mal de Neo-Zélandais se baladent pieds nus – ou alors, vous avez juste trouvé le moyen de tomber systématiquement sur des gens bizarres.
Bon, c’est aussi beaucoup d’autres choses, et vous en avez pris plein les mirettes pour un bon bout de temps (heureusement d’ailleurs, parce que vous n’êtes pas prête de repartir de sitôt). Mais ce blog étant consacré au Septième Art, vous essaierez de vous tenir aux anecdotes s’y rapportant…
C’est assez délicat – vous ne voulez pas passer pour une infecte frimeuse, mais vous ne pouvez PAS ne pas raconter votre visite à Hobbitebourg ou aux studios Weta; les lecteurs de ce blog seront les seuls à même de comprendre vraiment l’émotion qui a pu vous éteindre lorsque vous avez mis les pieds au cinéma Embassy, à Wellington, ou lorsque vous êtes tombée PAR HASARD sur le tournage de « Bilbo le Hobbit »… (si, si).
Vous décidez donc de prendre le risque de vous faire jeter des cailloux. Tant pis – il faut que vous partagiez ça.

Il faut tout de même savoir que visiter la Nouvelle-Zélande, c’est un peu comme faire un grand jeu de piste sur les traces du « Seigneur des Anneaux » ; où que vous alliez, vous allez tomber sur un lieu de tournage (que vous n’identifierez pas forcément…) ou sur quelqu’un qui a participé à l’aventure. C’est un peu comme un grand pèlerinage, en fait. Vous vous sentez obligée d’embrasser le sol au moins une fois par jour.

Voilà pourquoi le récit de ce périple va nécessiter différentes notes – ça, et le fait que vous voulez éviter d’emmerder le monde en écrivant un roman… Bon, pas dix mille articles non plus, mais trois ou quatre probablement. Voilà l’heureux lecteur averti !

Le premier épisode – la visite de Hobbitebourg - arrive donc très vite… Stay tuned !

3 commentaires:

  1. Je viens de découvrir votre bloug. Je ne sais pas si vous avez un oeil mais au moins, vous avez une plume. J'ai passé un très bon moment à lire plusieurs de vos article. Je m'en garde pour plus tard et parce qu'à mon âge, il est l'heure de la camomille et d'aller au lit.

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    1. Merci - moi très touchée... vraiment! Je ne connaissais pas votre blog, ça fait une heure que je suis dessus et c'est une super découverte, j'ai beaucoup rigolé. Donc plaisir partagé!
      En tous cas, ça encourage toujours à continuer, donc hop hop hop, encore merci et je m'active :)

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    2. En général, je ne laisse pas l'adresse de mon bloug (c'est chiant à faire, je suis fainéant là dessus) mais je pressentais une convergence de goût. HGeureux à mon tour que mon fourre-tout dessin vous plaise.

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