lundi 31 décembre 2012

2012.

Bon. La fin du monde n’a pas eu lieu, et vous n’avez par conséquent même pas eu l’occasion d’être sauvée par John Cusack. Quelle déception !
Ne soyons pas rancuniers : 2012 mérite toutefois son petit bilan.

2012, c’est donc, pour vous:

- 2 clips
- 1 très court-métrage (merci, concours Nikon)
- 128 cacas nerveux (64 par clip, en moyenne)
- 242 personnes qui sont passées devant vous sans vous saluer parce que bon, hein, c’est bien connu, les hôtesses d’accueil sont des cruches qui n’ont pas fait d’études et ne méritent même pas un regard
- 66 séances de cinéma (vous êtes décidément en petite forme)
- 1 séance que vous avez payée, parce que votre carte UGC était restée dans un autre jean (10,80 pour « Camille Redouble », putain…)
- 1 série culte (vous êtes devenues accro à « Community »)
- 28 danseurs à diriger (vous voulez définitivement faire une comédie musicale un jour)
- 1 zombie (votre premier !) et quelques beaux morts-vivants
- 1 bagarre (bon, d’accord, une semi-bagarre)
- 2 refus des commissions de financement régionales (« votre court-métrage est vraiment très bien écrit, mais il n’y a pas de message »)…
- 1 autographe de Steven Spielberg, et la bourde qui va avec…
- 1 Steven Spielberg, quand même, quoi !

Et hop ! En bonus, vos films préférés de l’année, ceux qui vous ont encore plus donné envie de faire du cinéma, de croquer le Septième Art à pleines dents, d’en faire votre vie :

1) Skyfall. Parce que ça faisait longtemps que vous n’aviez pas vu un film avec un désir de cinéma aussi absolu. Parce que vous en avez savouré chaque minute, que vous avez ri, que vous avez frissonné. Parce que vous n’aviez pas vu de plans aussi sublimes depuis longtemps. Et parce que jamais vous n’auriez pensé aimer autant un James Bond.

2) Starbuck. Parce que vous avez rarement été aussi émue, aussi transportée, aussi touchée, aussi enthousiasmée. Et pourtant, Dieu sait que vous détestez les enfants !

3) Ted. Parce que vous auriez VOULU faire ce film. Parce que vous vous êtes retrouvée dans l’humour, dans les références géniales aux années 80. Parce que Seth McFarlane est le dieu de la comédie. Parce que qui, franchement, arrive à être aussi drôle ?

4) Argo. Parce que c’est une sacrée déclaration d’amour à la magie du cinéma, et que vous en auriez pleuré de bonheur.

5) Cheval de Guerre. Parce que le plan séquence dans les tranchées vous hante encore. Parce que vous avez détesté le début avec le gamin, et que vous êtes tombée amoureuse du reste du film. Parce que peu de réalisateurs savent faire ça de toutes façons…

Et puis il y a les moments de bonheurs : God Bless America, qui n’est pas parfait mais tellement attachant, tellement savoureux, tellement JUBILATOIRE ; Rebelle, sublime ; Radiostars (si, si, un film français), qui vous a émue et vous a fait sourire, et Dieu sait que c’est difficile ; Moi, Député, qui vous a franchement fait pleurer de rire ; Le Hobbit, bien sûr, pour le bonheur des retrouvailles ; Avengers, plaisir coupable, du fun non-stop, du grand, grand, grand cinéma pop-corn ; Les Femmes du Bus 678, merveille d’émotion et de révolte ; The Impossible, impossible à détester ; Dark Shadows, qui n’est peut-être pas le meilleur Burton, mais dont certains moments étaient tout de même particulièrement jubilatoires ; Jason Bourne : l’héritage, que vous pensiez détester et qui vous a scotchée pendant deux heures ; et enfin le Millenium de Fincher, pour son incroyable générique d’ouverture…

L’année n’est pas tout à fait terminée, et vous avez raté pas mal de films ; le classement aurait sans doute été différent si vous aviez vu Frankenweenie, John Carter ou encore Les Bêtes du Sud Sauvage. Mais en attendant, quand même… qu’est-ce que c’était bon!


Bonne année à tous, Merry Pippin, soyez sages, et à l’année prochaine!